8h00 – Petit déjeuner – Networking / Expo / Démonstrations / Posters

8h45 – Accueil

9h00 – Allocution ministre

9h10 – Keynote : « La prévention, une réponse crédible au défi démographique du vieillissement de la population française ? »

9h20 – Keynote : « Le petit enfant est-il un vieillard en devenir ? »

9h30 – Table ronde 1 : « Bien manger à tous les âges de la vie : comment massifier l’accès à une « alimentation plaisir » saine ? »

L’alimentation est un déterminant de santé fondamental, tant facteur de bonne santé physique et mentale que de risques à l’origine de nombreuses maladies, en particulier métaboliques dont la prévalence dans la population française ne cesse d’augmenter. Une mauvaise alimentation débouchera immanquablement soit sur un décès prématuré soit sur un vieillissement problématique. C’est pourquoi la question d’une alimentation saine est au cœur de toutes les politiques et campagnes de prévention en santé. Trop souvent abordée sous l’angle des interdits, elle s’impose comme une contrainte en opposition avec une alimentation plaisir. Aujourd’hui, l’innovation permet d’imaginer une prévention plus positive, plus sensorielle et adaptée aux pratiques culturelles et sociales actuelles notamment en termes de structure des repas et de rituels. Ce thème explorera les innovations agroalimentaires, les outils connectés, les approches comportementales, la nutrition personnalisée, l’éducation au goût, et les politiques publiques qui rendent l’alimentation saine plus accessible (notamment dans les Antilles françaises), dans les cantines, à l’hôpital ou à l’EHPAD, les quartiers, ou les commerces.

10h30 – Pause – Networking / Expo / Démonstrations / Posters

11h00 –Table ronde 2 : « Prévention santé en entreprise : quels leviers et quels acteurs ? »

Historiquement et notamment du fait de sa responsabilité vis-à-vis de la santé au travail de ses salariés et du coût économique de l’accident ou de la maladie, l’entreprise est devenue l’un des acteurs de référence de la prévention en santé. Paradoxalement, la médecine du travail traverse depuis plusieurs années une période de fragilité : manque de médecins, complexité administrative, difficultés à articuler les interventions avec celles des acteurs de la santé publique. Dans ce contexte, les entreprises sont amenées à redéfinir leur rôle, non plus seulement comme employeurs, mais comme lieux de santé, de prévention et d’équilibre. Les complémentaires santé, de leur côté, s’imposent comme des partenaires clés : elles expérimentent, accompagnent et cofinancent des actions de prévention ciblées, contribuant à structurer une approche globale du bien-être au travail. Comment faire converger ces dynamiques et inventer un modèle partagé de prévention en entreprise ?

12h00 – Table ronde 3 : « Territoire de vie : lieu privilégié de prévention »

L’OMS et Santé Publique France ont récemment mis en évidence que le lieu de vie, en particulier la qualité de l’habitat, est un déterminant majeur de la santé, tant physique que mentale, des populations.

Accompagner le vieillissement, prévenir de nombreuses maladies infectieuses et chroniques, des décès prématurés en période hivernale ou de canicule, voire de nombreux troubles du comportement, c’est lutter contre le mal-logement et la précarité énergétique.

Et si le logement devenait un véritable laboratoire de santé publique ? Habitat, urbanisme, ou encore qualité des environnements, peuvent être repensés comme autant de leviers de bonne santé. Pour relever ces défis, les politiques publiques de santé et d’urbanisme devront s’harmoniser afin d’agir au plus près des territoires et des besoins des habitants, en mobilisant les expertises croisées du logement et de la santé.

13h10 – Pause – Networking / Expo / Démonstrations / Posters

 14h00 – Allocution d’ouverture

14h10 – Keynote : « Prévenir la maladie et accompagner le vieillissement, c’est réhumaniser la médecine »

14h25 – Keynote : « La biologie médicale et la data au service de la prévention ciblée des maladies chroniques »

14h35 – Table ronde 4 : « Le numérique, un atout décisif pour gagner le pari de la prévention à tous les âges de la vie ? »

Les technologies numériques, et dorénavant l’IA, ouvrent de nouveaux horizons en matière de prévention et rendent aujourd’hui possibles le passage à l’échelle d’une population d’approches encore expérimentales il y a quelques années. Ces technologies permettent à la fois de recueillir et d’exploiter des données qui sont autant d’indicateurs dédiés à la définition de moyens adaptés (budget, gouvernance, actions, …) et de cibler les populations concernées (démographie, prévalence, incidence, …). Elles permettent aussi de définir des stratégies personnalisées (styles de vie, alimentation, traitements de drainage, etc.) à une grande échelle et tout au long de la vie grâce à une objectivation individualisée de l’état de santé des citoyens et de leur « terrain », notamment à partir de leurs données biologiques, (biomarqueurs, scores de risques, algorithmes de trajectoires, …). Elles ouvrent ainsi la voie à une véritable médecine préventive. 

15h35 – 3 Pitchs de start-up du PariSanté Campus

16h00 – Pause – Networking / Expo / Démonstrations / Posters

16h30 – Keynote : « Financer la prévention pour diminuer les dépenses de santé »

16h40 – Table ronde 5 : « Quelles compétences, quels acteurs, quelles formations pour un passage à l’échelle ? »

Passer de l’expérimentation à la généralisation suppose d’inventer de nouveaux métiers, de décloisonner les compétences et de mobiliser une diversité d’acteurs au-delà des soignants : entreprises, collectivités, associations, citoyens. En matière de politiques publiques, il y a un enjeu majeur à anticiper et accompagner ces mutations : identifier les métiers de demain et les compétences nécessaires et bâtir les filières de formations adaptées. Le marché de la prévention a besoin de nouveaux profils – en matière de coordination de parcours, en passant par les métiers d’aide et de soins à domicile, essentiels pour réussir le virage domiciliaire. Il est donc crucial d’anticiper les besoins et de compléter l’offre de formation pour répondre aux enjeux de prévention au sens large :

quels savoirs, quelles formations et quels partenariats bâtir pour que la prévention en santé devienne une culture partagée et un levier d’action ? Le passage à l’échelle des innovations organisationnelles expérimentées dans le cadre des articles 51 est-il un atout pour la mise en œuvre d’une véritable politique de prévention en santé ? 

17h40 – Clôture

17h50 – Networking / Expo / Démonstrations / Posters